De la verrerie à la chaussure, en passant par la bijouterie et l’architecture, le label Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV) valorise le savoir-faire à la française. Créé en 2005, ce dernier se divise en huit catégories : équipements industriels, architecture et patrimoine bâti, arts de la tables, gastronomie, mode et beauté, ameublement et décoration, loisir et transport, équipements industriels, médicaux et mécaniques et culture et communication.
Pour ces sociétés souvent centenaires, ce label est un gage de qualité à l’international. « Les EPV représentent un vivier à fort potentiel d’exportation : elles sont financièrement solides, respectent une démarche de responsabilité sociale et maîtrisent un savoir-faire traditionnel rare et de haute technicité. Sans oublier l’importance du made in France ! », indique Sébastien Vicente, chef de service de la catégorie Art de Vivre de la direction export de Business France.
Attribué par l’Institut National des Métiers d’Arts (INMA) pour 5 ans, le label EPV garantit donc aux entreprises la détention d’un savoir-faire d’exception. Une reconnaissance des techniques artisanales et industrielles maitrisées par plus de 69 000 employés qui y travaillent.
Des métiers souvent prestigieux et chargés d’histoire qui peinent parfois à recruter malgré l’enthousiasme qu’ils suscitent. Entre 2020 et 2021, on note une augmentation de 8 % du nombre d’EPV dans le domaine de l’architecture & patrimoine bâti ainsi qu’une évolution de 7,5 % dans le domaine de l’ameublement & décoration selon l’INMA.
Ces métiers contribuent, et cela depuis de longues années, au maintien d’un tissu industriel, manufacturier et artisanal de haute technicité dans certains territoires où les taux d’emploi sont les moins élevés de France. Ils contribuent également au maintien d’écosystèmes complets au tour de ces savoir-faire (fournisseurs de matériaux, de machines, filières de formation, etc.).
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Source : INMA, 2021© Bpifrance 2024