Grand Est : les entreprises du patrimoine vivant se fédèrent

Le label EPV met en lumière des entreprises françaises au savoir-faire… unique.

Les Macarons de Boulay, les Escaliers Somme, la Manufacture Bianchi (horlogerie/joaillerie)… Ce sont quelques-unes des dix entreprises mosellanes labellisées Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV).

Depuis sa création en 2005, ce label met en lumière des entreprises uniques qui savent concilier l’innovation et la tradition, le savoir-faire et la création, le patrimoine et l’avenir, le local et l’international.

Les métiers concernés plus directement par ce label d’État sont liés à l’art et à la culture, à la gastronomie ainsi qu’à l’industrie, est-il précisé sur le site du ministère de l’économie.

Pour mieux promouvoir et défendre ce label ainsi que les entreprises qui le détiennent, un petit groupe d’EPV de la Région Grand Est (environ 150 entreprises labellisées) a pris l’initiative, en concertation avec l’association nationale, de créer l’association régionale des EPV Grand Est dont le lancement officiel est programmé le 6 juin, à Strasbourg.

D’autres associations régionales de ce type sont déjà actives sur le territoire national, notamment dans les Hauts-de-France.

La création d’un incubateur EPV a également été annoncée par le gouvernement, fin 2023, avec pour ambition de repérer les entreprises susceptibles d’obtenir le label, le but étant d’arriver à 2 500 EPV en 2025.

Un peu plus de 1 000 entreprises sont actuellement labellisées.

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